Marche des terres des 9 et 10 octobre 2021
J’ai deux réponses à faire
La première réponse s’adresse à Gabriel Attal, ministre, porte-parole du gouvernement,
qui le 1er octobre, venu sur le Triangle de Gonesse a déclaré à propos de notre recours juridique contre la gare en plein champ : « Ohhhh… c’est une question de forme, pas une question de fond ». Et il a ajouté que la gare se ferait, anticipant le jugement qui nous a déboutés il y a 2 jours, comme s’il le connaissait à l’avance.
Grand Roissy – Gouvernance : l’impossible envol d’un papillon sans tête
Roissy accueille le 2e aéroport européen, pôle métropolitain par excellence, mais n’est pourtant pas rattaché à la Métropole du Grand Paris (MGP), à la différence d’Orly avec un trafic 3 fois moindre. Une anomalie imputable aux élus du territoire Est-95 à majorité de droite qui, lors de l’élaboration de la MGP en 2015, ont rechigné à partager les richesses fiscales de l’aéroport avec le 9-3, rival de gauche.
La ligne 15 Est à Aubervilliers n’est pas utile aux habitants
Les nouvelles gares du Grand Paris Express seraient indiscutables tant leur attractivité pour les villes et ses habitants aurait d’évidence. Le constat et le vécu est tout autre, il s’agit de l’un des chantiers le plus destructeur de l’histoire de notre région. Nous sommes face à un drame métropolitain qui se construit avec des dizaines de milliards d’argent public pour bâtir « la métropole » au détriment de la grande majorité de ses habitants.
La ligne 18 du Grand-Paris-Express Orly-Versailles : un axe de transit coûteux et inutile
La ligne 18 du projet de métro automatique est un axe « traversant » qui ne dessert pas les territoires parcourus : elle possède peu de gares, et celles-ci ne sont pas situées là où sont concentrées principalement les populations.
Pour une approche quadrant en Île-de-France
Il faut déjà prendre conscience que Paris n' »appartient pas » aux Parisiens. En effet, la majorité des travailleurs producteurs de richesses économiques de la capitale sont… des banlieusards. Pourtant, beaucoup de décisions qui conditionnent leur vie quotidienne sont prises par les dirigeants de la capitale, sans qu’à aucun moment leurs représentants ne soient consultés. C’est pourquoi les travailleurs œuvrant dans Paris (1,8 million en 2017) qui subissent les transports « contraints » des trajets domicile-travail ont acquis une véritable « science du déplacement » à l’intérieur de l’Ile-de-France.
Pour des zones cohérentes
Nous considérons la « zone cohérente » comme la structure de base pour un aménagement du territoire « soutenable » : plus rationnel et efficace, plus vivable, moins inégalitaire, plus résilient, moins énergivore…
Quelle utilité de la ligne 18 du Grand-Paris-Express (Orly-Versailles) ?
Le projet de ligne 18 constitue typiquement ce qu’on appelle un « axe de transit », c’est-à-dire un transport lourd en rocade traversant le territoire pour relier entre eux des grands pôles dits d’« excellence » tels que décrits par Nicolas Sarkozy présentant la loi Grand Paris. Il s’agit ici du pôle d’Orly (28 000 emplois) et de celui de Versailles (47 300), en passant par le pôle de Massy (30 000). Ces trois pôles engendrent trois bassins d’emploi déjà présentés dans ma conférence de 2017 citée plus haut, qui présente des cartes des bassins de Massy et de Versailles établies en 2013 auxquelles on peut se reporter.
Sauvegarder l’Hôtel-Dieu de Paris
Le travail que j’ai effectué en 2019 dans le cadre de ma participation au colloque sur Paris-Centre (voir article du 30 mars 2019) m’a fortement interpellé. J’ai constaté une perte préoccupante de la pluralité des fonctions urbaines de ce territoire stratégique.
Les écueils du Grand Paris Express
Plutôt que de rendre possibles des déplacements toujours plus lointains et pénibles, au prix d’une dette exponentielle et d’une urbanisation galopante, deux spécialistes des mobilités et de l’emploi proposent une vision régionale polycentrique.
L’adéquation entre l’emploi et la main-d’oeuvre à Paris-Centre
Cet article présente l’intervention que j’ai effectuée le 30 mars 2019, à un colloque organisé à la mairie du 4ème arrondissement de Paris. Dans le cadre du regroupement des quatre premiers arrondissements de la capitale en une entité unique intitulée « Paris-Centre », il s’agissait de répondre à un double questionnement : « Quels équilibres ? Quelle centralité ? » Dans ma contribution, je fais état d’un très fort déséquilibre Emploi/ Main-d’œuvre dans le futur arrondissement de Paris-Centre, avec une fonction « Travail » fortement sous-estimée, au regard d’une fonction « Tourisme » beaucoup plus visible, mais d’une importance bien moindre.